Docteur, s'il vous plaît : une sleeve et une nouvelle vie !

oui oups!!! dans le titre il fallait lire "l'insidieuse" et non "l'insidieurs" qui ne veut rien dire ! ah lalala , il faut vraiement que je mette mes lunettes quand je travaille sur l'ordinateur!

Aujourd’hui, je confesse une autre explication à mes retards dans mes articles sur le blog.

Non, non, détendez-vous ! Rien de super croustillant, façon potin de star à vous mettre sous la dent.

Non, il s’agit d’une explication tout à fait féminine. Messieurs je ne suis pas sûre qu’il soit de bon ton que vous restiez ? !

Alors voilà, juste avant mon opération, j’ai fait retirer mon stérilet parce que :

-1^ère raison : il était temps que je le change.

-2^ème raison : je pensais préférable de ne pas avoir de corps étranger à l’intérieur de mon propre corps durant l’opération.

Ensuite, mon gynéco préfère laisser s’écouler un mois entre le retrait et la pose du nouveau. Mais au final, j’avais laissé passer 3 mois et puis je me suis dit qu’il serait mieux de reprendre un moyen de contraception. Il n’était pas question de prendre le risque de tomber enceinte en plein amaigrissement. Reprendre du poids (même pour une bonne raison) alors que j’ai tout fait pour en perdre, cela eut été étrange !

De toute façon, lors de ce genre d’opération, il est bien recommandé de ne pas être enceinte au cours de l’année suivant l’opération. Et puis surtout, aucune envie de retourner dans les couches.

Enfin bref, fin juillet, je suis retournée voir le gynéco et lui faisant part du bien être physiologique que je ressentais à n’avoir aucune contraception, il me dit qu’à défaut de remettre un stérilet, je peux reprendre la pilule. Pas celles qui bloquent l’ovulation, mais celles qui empêchent la nidification. Donc, banco, allons-y pour la pilule.

Et là, vous voyez où je veux en venir ?

Non, pas encore ?

Alors je vous explique :

-          Moyenne hebdomadaire de mon amaigrissement avant la pilule : 1.300kg.

-          Moyenne de la fluctuation hebdomadaire de poids au cours du mois d’août : + 500g, - 600g, + 300g, - 200g.

Résultat, fin août : - 1.300 kg avec beaucoup de mal !

Certes, il y eu une mauvaise organisation qui a fait que je n’ai absolument pas fait de sport en août, mais tout de même ! Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Je ne mangeais pas plus (de tout façon je ne peux pas), je tâchais même de faire attention à l’équilibre alimentaire. Et puis, tout à coup fin août, la révélation : « Mais bon sang ! Mais c’est bien sûr ! » La pilule ! Cette foutue pilule qui fait grossir. Cette perfide qui mine de rien avec son air de petit bonbon de rien du tout se dit votre amie : « Mais oui, je vais t’aider, tu pourras être tranquille, tu ne tomberas pas enceinte. Tu n’auras pas à supporter les nausées, les ballonnements, le gonflement de la poitrine, un ventre en forme de ballon de baudruche. »

Non bien évidemment ! Mais cette insidieuse, à la place, vous fait cumuler petit à petit les grammes et en tant qu’amie, elle vous les fait cumuler un peu partout sur le corps, pas seulement le ventre ou les seins, histoire d’avoir un corps harmonieusement gras, c’est vachement plus drôle !!!

Si bien que, très énervée par cette constatation, je l’ai arrêtée et 15 jours après, nouvelle pose de stérilet. Et comme par hasard, à nouveau le poids redescend. Malgré tout, pas aussi vite qu’auparavant et je comprends que la pratique régulière du sport est un atout considérable. Donc je vais reprendre mon organisation pour m’y remettre. Comme je ne suis pas quelqu’un du soir et que je viens de m’inscrire à des cours de dessin et de peinture le lundi, j’ai décidé que dorénavant  j’allais dîner très léger le soir et le plus tôt possible pour pouvoir me coucher rapidement. De cette façon je vais pouvoir me lever un peu plus de bonne heure le matin et tâcher de faire ma ½ heure de vélo avant d’aller travailler. Ensuite, comme j’habite dans une ville où il y a un très grand complexe aquatique qui ferme tous les soirs à 21h, je vais faire en sorte, au moins 1 fois par semaine, d’aller nager 1 heure.

Ceci dit, j’ai tout de même continué à maigrir. Par contre, je ne me souviens plus quel est le dernier poids dont je vous avais fait part ?

Alors aujourd’hui, Philémon et moi sommes quand même fiers de vous annoncer que je pèse 96.9 kilos, c’est-à-dire moins 26.1 kilos. Je suis très satisfaite, ainsi que la responsable et les vendeuses de chez Jacqueline Riù !!! HAHAHAHAH !!

D’ailleurs je vous mets les photos de mes 3 derniers achats : des robes.

Oui, depuis que j’ai franchi le pas de la première robe fin juillet, j’en ai acheté 2 autres depuis, parce qu’à nouveau je ne me sens pas ridicule en robe et je me sens même très à l’aise.

N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. D’autre part, pour ne rien vous cacher et ne pas tricher sur la réalité de mon corps, je me dois de vous dire que j’ai acheté une gaine pour harmoniser les rondeurs de mon ventre. Parce que certes il fond, mais pas aussi rapidement que je le voudrais.

Bon et puis je vais vraiment être plus rigoureuse avec le blog parce qu’il est vrai que ça libère énormément et que ça m’oblige à visualiser mes progrès et à me reprendre. Et enfin, vos commentaires me sont précieux, ils m’encouragent et j’aime discuter avec vous.

Voilà, on va dire avec tout ça que c’était ma rentrée un peu en retard, mais ça y est je m’y remets. Au fait bonne rentrée à vous tous aussi…..  

Oui, je sais, je suis une affreuse vilaine ! Presque 2 mois sans vous parler de mon parcours !

Bon promis, promis (en fait je croise les doigts en même temps pour conjurer le sort) je me reprends et je me remets  à écrire.

Pour ma défense, il y avait les vacances pour vous, donc autre chose à faire que de lire un blog!

Pour moi, toujours le travail qui me prends beaucoup de temps car, comme je suis toujours autant passionnée par ce que je fais, je fais beaucoup d’heures supplémentaires pour mon plaisir. Oui, je sais je ne suis pas toujours très nette dans ma tête ! Je ne vous l’avais pas encore dit ?

Bref, le travail plus tous mes week-ends de pris au moins jusqu’à fin novembre, je n’ai pas beaucoup de temps pour voir le jour. Malgré tout j’ai promis un texte et des photos et comme je n’ai pas croisé les doigts à chaque fois, il faut que je tienne mes promesses.

Donc je vais commencer par le texte. Il s’agit d’un texte que j’avais trouvé et que je faisais étudier à mes stagiaires lorsque j’étais formatrice en insertion professionnelle et que nous abordions le sujet de l’estime de soi.

Moi ce texte m’a tout de suite parlé !

Quant à mes stagiaires, après étude et explication (par rapport à leur  niveau de compréhension), il leur ouvrait souvent beaucoup les yeux sur leur vie et sur ce qu’ils pouvaient s’autoriser à faire ou à penser.

Quand on lit ce texte, on imagine - avant de voir le nom de l’auteur- qu’il s’agit d’un texte écrit par un psychologue ou par un éminent ponte de la pratique de la PNL (programmation neuro-linguistique pour ceux qui ne connaissent pas). Et puis à la fin la signature surprend toujours. Mais je ne dis rien, je vous la laisse découvrir.

Bonne lecture !!

P.S : les photos seront pour demain dans le prochaion article.

"Le jour où je me suis aimé pour de vrai"

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance
personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé......!!.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.....!!.

Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.........!!.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle "Plénitude".

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux."

CHARLIE CHAPLIN

Il y a quelques jours je discutais avec une secrétaire médicale et nous avons abordé le sujet de mon opération. Elle me demande alors comment je me sens, si je n’ai pas eu trop mal et si je suis contente de ma perte de poids. Lui expliquant que oui puisque j’en étais à 20 kilos de perdus depuis le 22 avril, elle s’étonne et me dit qu’effectivement c’est plutôt bien. Elle continue son investigation en me demandant comment se passent mes repas, si je mange de tout, en quelle quantité, etc …. ? Je lui réponds que oui tout est génial parce que je ne me prive d’aucun aliment, mis à part ceux dont j’ai pour le moment un dégoût. A commencer par le chocolat que je n’arrive à avaler qu’en toute petite quantité, les aliments trop gras, les sauces et les aliments trop sucrés.

Elle me parle alors d’une de ses amies qui avait commencé par se faire poser un anneau, mais elle continuait de manger en quantité tellement importante qu’elle passait son temps à vomir, si bien que l’anneau a fini par se retourner et il a fallu lui enlever. Partant de là, elle a décidé de subir une sleeve. Et là, fait incroyable, je ne pensais même pas que c’était possible, elle a encore continué à manger comme avant au point de réussir à se créer une nouvelle poche stomacale ! Et là c’est moi qui suis restée « estomaquée ». Je ne pensais pas que c’était possible d’en arriver là. Mon chirurgien (elle avait le même que moi) n’en revenait paraît-il pas, il n’avait jamais vu ça ! Enfin, la secrétaire m’explique que son amie a été opérée il y a environ 3 mois d’un By Pass. Et de me dire que certes pour le moment elle a perdu environ une vingtaine de kilos, mais qu’elle a l’impression que son amie repart dans les mêmes travers.

Je lui ai dit que j’avais du mal à comprendre comment son amie pouvait continuer à ingurgiter ce qu’elle semble consommer et cela n’a fait, en même temps, que confirmer ce que j’ai toujours su : tout n’est que psychologique.

Bien sûr les manifestations de notre corps sont bien réelles et bien physique, nous sommes faits de matière. Mais qui commande cette matière ? Notre cerveau, notre psychisme !

Ainsi, lorsqu’avant de faire cette opération je disais que je n’avais pas besoin de manger un gâteau pour grossir mais qu’il me suffisait de le regarder pour prendre un kilo, c’était bien vrai. Il suffisait pour ça qu’à ce moment là je sois un peu plus triste, plus déprimée, un gros coup de mou et hop le mou je le prenais dans les fesses et le ventre. Maintenant je me réjouis de voir les toutes petites portions que j’avale et je peux vous dire qu’il m’est absolument impossible d’aller au-delà des limites de mon estomac. D’abord cela me fait mal et ensuite j’ai comme des frissons et tout de suite un haut le cœur quand je sens la dernière bouchée arriver.

De plus aujourd’hui, je me sens bien dans ma peau, j’ai un moral d’acier parce que j’ai beaucoup travaillée sur moi-même et que certaines épreuves subies cet hiver m’ont fait comprendre beaucoup de choses. La première c’est que la personne la plus importante que l’on puisse rencontrer dans sa vie c’est SOI-MÊME ! J’ai donc réappris à me reconstruire par rapport à mes besoins propres et non plus par rapport aux besoins des autres. J’ai aussi commencé à apprendre à dire non, et ça ce n’est pas toujours facile. Je commence à découvrir ma vraie valeur et il faut dire que les amis qui m’entourent et certains membres de ma famille y sont pour beaucoup ! Au passage je tiens à les saluer et à leur dire ici un grand MERCI et surtout je vous AIME !

Ensuite, je suis quelqu’un qui a toujours eu assez confiance en elle, avec une assez forte personnalité, mais cette perte de poids me donne une nouvelle confiance en moi, différente de celle que j’avais avant. J’ai presque l’impression que maintenant tout va me sourire et quand je vois ce qui se passe dans ma vie actuellement ça semble être exact.

Finalement tout ça pour dire qu’il n’y a pas de recette miracle et que l’opération toute seule ne peut pas suffire à réussir. Il faut y mettre du sien, ne pas se dire sous prétexte qu’on peut remanger de tout que l’on va pouvoir ne se nourrir que de gras (charcuterie, frites, mayo, sauces, etc …) et de sucre (chocolat, Nutella, bonbons, gâteaux, glaces, etc …). L’opération est certes une aide énorme mais pour qu’elle porte ses fruits jusqu’au bout il faut tout de même réapprendre à manger un minimum équilibré et faciliter la tonification du corps et la perte de poids avec du sport.

Et enfin et surtout, apprendre à s’aimer soi-même.

 Je vous mettrai prochainement un texte écrit par Charlie Chaplin qui m’a fait comprendre beaucoup de choses le jour où je l’ai découvert et depuis il est accroché dans mon bureau et je le relis régulièrement. Comme m’a dit un ami à qui je l’ai envoyé, on « n’offre » pas ce texte à n’importe qui parce qu’il a une vrai valeur. Mais puisque vous lisez mon blog, vous n’êtes pas n’importe qui et vous avez-vous aussi une vraie valeur, ne l’oubliez jamais !

Oh lala ! Un mois que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles ! Je suis désolée, je ne vous oublie pas mais mon emploi du temps en ce moment est très chargé.

Comme je l’ai dit précédemment j’ai retrouvé un travail et il est passionnant et très prenant. Comme il est nouveau pour moi, j’ai d’abord eu une semaine de formation intensive à une heure de trajet matin et soir de chez  moi. Je rentrais la tête tellement pleine qu’il m’était impossible de venir écrire quoi que ce soit. Depuis j’ai pris mon poste dans ma ville, mais les deux premières semaines ont été tout aussi épuisantes parce que j’ai été jetée dans le bain tout de suite et j’ai encore dû apprendre de nouvelles choses.

Enfin je commence à prendre mes marques et tellement bien que je fais l’unanimité auprès de mes collègues et de mon patron qui souhaite me garder plus longtemps que les deux mois initialement prévus. Toutefois comme la boîte pour laquelle je travaille fait partie d’un grand groupe, il n’est pas seul décisionnaire mais il commence déjà à se battre pour obtenir gain de cause et me garder. Il a d’ailleurs obtenu que j’y sois pour au moins 6 mois et comme je remplace un congé maternité et qu’il n’est pas impossible que cette jeune femme ne revienne pas, j’hériterais de la place. Alors continuez vos fameuses prières et incantations s’il vous plaît !En tout cas je peux vous avouer que ça fait un bien fou à mon égo et que c’est vraiment agréable de voir que l’on reconnaît vos qualités professionnelles.

Maintenant, venons-en au cœur du sujet qui vous fait venir sur mon blog : ma perte de poids.

Eh bien de ce côté-là c’est toujours le beau fixe aussi. Je vous dis à combien j’en suis ?

Oui allez, vous l’avez bien mérité après cette longue absence. Alors Philémon prend mon relais et vous dit que j’en suis à 21 kilos !! Et oui c’est fait, j’ai passé le cap des 20 kilos.

Par la même occasion je descends encore dans les tailles. Ainsi, sur les photos que je vous joins, je porte un jean’s en taille 46 de chez M.S Mode. Le haut beige est en taille 5 de chez Jacqueline Riù. Il fait parti de la razzia que j’avais faite chez elle et dont j’ai déjà parlé. Par contre le haut bleu, toujours de chez J.R ,pour les intimes, c’est du 42. Non, je ne me suis pas trompée en tapant les chiffres sur le clavier. Bon, ne vous étouffez pas tout de suite, il faut préciser que c’est une blouse très évasée comme vous pouvez le constater d’où le fait que je rentre dans une si petite taille.

Je ne suis pas sûre par contre que vous vous rendiez bien compte de ma perte de poids avec ce chemisier, mais je le trouve super sympa, il fallait donc que je vous le montrasse et surtout par rapport à ce chiffre 42.

Ah ! et puis comme les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules, Petit Lapin a eu son bac et dans la foulée nous avons trouvé son studio, et donc dans 15 jours il y a son emménagement. Oulala ! ça c’est une étape pas facile à passer. Heureusement que j’ai ce travail qui me permettra, quand septembre arrivera, de ne pas trop me rendre compte de son absence. Heureusement aussi que j’ai encore 2 ans pour profiter de Petit Chat avant qu’elle ne parte elle aussi.

Bon, je crois que c’est tout pour aujourd’hui, vous savez tout. Par contre cette fois je ne vais pas vous promettre de ne pas être trop longue parce que les semaines à venir sont très chargées. En plus pour beaucoup d’entre vous ce sont les vacances, alors BONNES VACANCES !!!!!

Alors, dans le dernier article je disais que je craignais de faire une nouvelle pause dans la perte de poids, un nouveau blocage à l’approche du palier des 15 kilos. Mais, une fois de plus j’avais commencé à laisser une peur irraisonnée s’installer en moi.

Depuis quelques temps, bien que j’eusse dit ne pas vouloir devenir esclave de mon pèse-personne, je me pèse tous les matins pour voir les variations de poids d’un jour à l’autre. C’est de cette manière que je voyais s’afficher les – 400 gr, +300 gr….Mais c’est aussi comme ça que je viens de me rendre compte que la perte de poids est vraiment quelque chose de très étrange. En effet, après avoir vu les montagnes russes sur 2 ou 3 jours, il y a ensuite, eu l’effet steppes de Mongolie, c’est-à-dire environ 3 – 4 jours où mon poids ne bougeait pas d’un iota. Et puis, avant-hier moins 1 kilo et ce matin encore moins 500 gr ; résultat moins 1,5kg en 2 jours et donc la phase des 15 kilos largement dépassée puisqu’aujourd’hui j’en suis à 16,2 kilos de perdus.

Je vois de plus en plus les résultats de cette perte sur mon corps et surtout dans mes vêtements. Hier, j’ai voulu mettre un Jean’s que je n’ai pas porté depuis mon retour de la clinique. Avant l’opération il m’allait mais je n’avais pas beaucoup de marge de manœuvre pour bouger. Je me suis dit que là il m’irait très bien. Et bien non ! Il est trop grand ! Tant au niveau des jambes que de la taille. Je n’en revenais pas parce que je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point. Voilà pourquoi mon histoire d’amour avec Philémon continue.

Enfin, autre bonne nouvelle pour moi et c’est peut-être grâce à vos prières ou incantations (pour ceux qui y auraient participé), j’ai obtenu le poste pour lequel j’ai passé un entretien mardi dernier, je commence demain. Pour le moment ce n’est qu’un CDD de 2 mois, mais à moi de faire mes preuves durant cette période pour peut-être obtenir plus à la rentrée…

A ce sujet vous avez le droit de continuer vos prières et enchantements, je vous en remercie d’avance.

Maintenant, je suis confrontée à un problème que je n’avais pas rencontré depuis plusieurs années : comment vais-je m’habiller demain ? Et bien oui maintenant j’ai plein de tenues sympas et du coup j’ai presque l’embarras du choix ! Ceci dit, des soucis de cet ordre, j’en veux bien tous les jours !

Bon je vais aller fouiller dans mon armoire, mais avant de vous laisser je vous mets une photo du petit haut rose et gris perle avec le petit nœud dont j’avais parlé à propos de mes derniers achats. Moi je l’aime beaucoup !

Pardon, pardon ! Je sais, cela fait pratiquement 3 semaines que je n’ai rien écrit.

Alors pour tout vous expliquer j’ai eu comme un petit coup de mou niveau moral parce qu’ayant atteint les 11 kilos de perdus, tout à coup je me suis mise à reprendre quelques centaines de grammes puis à les reperdre, puis les reprendre….J’ai alors eu peur de faire un blocage parce que chaque fois que j’ai fait un régime, le maximum de kilos que j’ai perdu était de 11 kilos. En faite, comme je passais la barre des 10 kilos, j’avais tendance à crier victoire trop vite et forcément je me relâchais un peu et par conséquent je reprenais doucement ce que j’avais perdu.

Donc immanquablement, je me suis dis : « Voilà ça recommence ! ». Et puis finalement non. Mon poids s’est remis à descendre et ayant eu rendez-vous avec mon chirurgien à ce moment là je lui ai demandé si cela arrivait que des personnes stagnent dans leur perte de poids. Il m’a répondu que oui cela arrivait surtout à ce moment là de la période post-opératoire.

Bon depuis, effectivement ça va mieux ! La semaine dernière, à 100 grammes près j’ai perdu pratiquement 2 kilos. Dons j’en suis maintenant à 14,5 kilos. Je croyais atteindre les 15 kilos aujourd’hui mais j’ai l’impression que Philémon me rejoue le même scénario d’il y a 3 semaines : - 400gr, + 300gr, etc … Là aussi, mon psycho doit jouer un peu en raison de ma hâte de pouvoir passer cette barrière des 15 kilos ! J’ai l’impression que plus je me fixe ce genre d’objectif, plus je me bloque. 

Bon malgré tout, je continue les 30 min de vélo par jour et je tente d’y ajouter d’autres activités sportives : samedi matin 1 heure de natation et 1 kilomètre traversé en brasse et dos crawlé, dimanche matin 1 heure de marche avec mon chien et 6 kilomètres parcourus à travers champs et bois avec la cathédrale en point de mire. C’était magnifique ! Maintenant, il faut aussi dire que dans mes blocages, il y a l’angoisse de la fin de mes Assedics qui arrivent à grands pas  (et oui je suis au chômage) et l’attente des résultats de Bac et d’affectation pour Petit Lapin.

Pour Petit Lapin, c’est bon, nous avons eu la réponse d’affectation hier et elle est prise en LEA dans la FAC de son choix. Chouette !

Quant à moi, ce matin j’ai passé un entretien pour un CDD qui s’est bien déroulé. Donc, prions, croisons les doigts de mains de pieds et tout ce que nous voudrons et pourrons faire pour que j’ai ce poste. Je compte sur votre soutien !  

Alors du coup, comme cela m’a été réclamé, je vous mets une nouvelle photo, celle de ma tenue « entretien d’embauche » de ce matin sur laquelle vous verrez la fameuse petite veste blanche taille 46 dont je parle dans mon article précédent. Le pantalon, lui, je l’avais acheté il y a quelques années, mais comme c’est une coupe et une couleur classique et qu’il me plaisait beaucoup, je l’avais conservé. Résultat, il me va encore mieux maintenant que lorsque je l’ai acquis. Pour le moment je porte encore du 50 pour les pantalons et je suis pressée de rentrer dans du 48, ce qui ne saurait tarder maintenant !

Maintenant Messieurs, (je sais que j’ai quelques lecteurs masculins) ne lisez pas ce qui suit, ce que je vais dire est assez intime. C’est maintenant que vous cessez de lire….

J’ai perdu 2 tailles de soutien-gorge, je suis passée d’un 115 D à du 100 E ! Là aussi, que du bonheur !

Voilà Messieurs, vous pouvez reprendre la lecture.

Donc je disais que cette après-midi je vais retourner à la piscine pour nager mon kilomètre et enfin passer ces « foutus » 15 kilos !

A bientôt, et c’est sûr je tâche de ne pas autant tarder avant de remettre un autre article….

Bien que depuis mon dernier article je n’ai pas l’impression que mon poids ait bougé, j’ai quand même commencé à remarquer que j’avais maigri. C’est surtout en essayant de m’habiller que je m’en suis vraiment rendu compte. La plupart de mes vêtements sont trop grands. Du coup j’ai voulu m’acheter un ou deux petits hauts. Alors j’ai fait comme d’habitude, vendredi soir direction La Halle aux Vêtements  lieu de mes shoppings habituels. Bien que cette enseigne ait changé beaucoup de choses, particulièrement sur la ligne de vêtements en se mettant à vendre quelques marques, je suis ressortie bredouille, ne trouvant rien à mon goût ou alors pas à ma taille. J’avais l’impression de me situer entre deux tailles. Le 52 était trop grand, le 50 l’était aussi et par contre le 48 était encore un peu trop juste.

Par conséquent, samedi, je me suis dit que j’allais aller faire un tour en ville, il y a un M.S Mode (autre lieu habituel de mes achats) où je suis passée la semaine dernière et où je n’avais vu que des horreurs, du moins à mon goût. Mais je pensais qu’ils auraient peut-être eu un nouvel arrivage. De plus, il faisait beau donc une petite après-midi en ville ça pouvait être sympa.

Me voici donc partie avec petit lapin (petit nom que je donne à ma grande fille de 18 ans) - petit chat (petit nom de ma fille de 16 ans, bah oui je suis une maman poule complètement gaga de ses filles !) allait se promener de son côté. Donc petit lapin avait elle aussi besoin de se racheter un petit haut.

Premier magasin, rien d’intéressant ni pour elle, ni pour moi. Deuxième magasin, « Jacqueline Riù » histoire de voir, d’autant que ce qui était en vitrine était attirant.

A peine rentrées, une vendeuse nous aborde pour nous proposer son aide. Nous lui faisons part de notre désir de trouver des petits hauts, bien que moi j’étais convaincu de ne pas pouvoir rentrer dans le moindre vêtement sachant qu’ils s’arrêtent au 48. Elle insiste en me proposant des vêtements un peu amples. Je me dis : « pourquoi pas, essaye tu verras bien et au pire tu  seras encore plus motivée pour perdre encore plus vite ! ».

Incroyable ! Révélation ! Le premier haut, une sorte de chemiser ouvert dans le dos m’allait. Enfin par rapport à la taille, pour l’allure il ne convenait pas à ma morphologie ; ce n’était pas encore ça. Forte de ce constat, je m’enhardis et tente de rentrer dans d’autres tuniques, tops, petits pulls d’été et même une petite veste !

Je vous dis en quelle taille je les ai essayés ? Oui ? Eh bien en 48 et même en 46 !!!! Tout m’allait ! Donc j’ai craqué et je me suis offert la petite veste très chic en 46 (elle me siéra encore mieux d’ici 3-4 semaines), un petit pull en 46 encore un peu moulant (mais plus pour longtemps), une tunique, un top et un chemisier sans manche très chic, le tout en 48. Dans la cabine d’essayage j’avais le sentiment d’être une petite fille dans un magasin de jouets au moment de Noël à qui on aurait dit : « tu peux prendre tout ce qui te plaît ! ». Cette sensation, ce bonheur de pouvoir rentrer dans un magasin – où habituellement je ne pouvais contenter que mes yeux- et se dire que maintenant je peux à nouveau porter tous ces jolis vêtements aux lignes plaisantes, aux couleurs chatoyantes, c’était jubilatoire ! Bah, oui la petite veste est blanche, le chemisier est rose poudré avec un petit nœud gris perle !

Je crois que la dernière fois où j’ai pu porter ces couleurs, ces coupes et ces tailles date d’il y a au moins 18 ans, c’est-à-dire avant mes grossesses.

Comme j’ai hâte de voir ma courbe de poids et le numéro des tailles continuer à descendre !

Bon, je crois que finalement je ne résiste pas  à l’envie de vous montrer un de mes achats. Je vous posterai sans doute d’autres photos pour vous montrer le reste de mes trouvailles dans les jours à venir. Attention ce n’est pas du narcissisme, je ne le fais que pour motiver les personnes qui seraient éventuellement dans le même cas que moi ou qui envisageraient de subir une sleeve !

Lors de ma dernière entrevue avec le diététicien je lui avais demandé quel poids je pouvais espérer perdre par semaine. Il m’avait répondu qu’en moyenne les personnes perdaient entre 1 et 1,5 kilos. Aujourd’hui ça fait exactement 2 semaines que j’ai été opérée et ce matin j’ai bien évidemment demandé à Philémon ce qu’il en pensait. Résultat : 11,3 kilos perdus depuis le 22 avril et donc 1,5 kilos en 9 jours. Je suis parfaitement dans la moyenne. Bien sûr je respecte ce qu’on m’a recommandé à savoir les 30 minutes de vélo par jour. Parfois je fais 40 minutes, je suis même allée jusqu’à 1 heure. Et puis pour le moment, je mange toujours mes soupes (fin de cette période le mardi 3 juin), mais j’ai une folle envie de mâcher, mastiquer, mordre du pain. C’est le seul aliment qui me manque actuellement et pour lequel je ressente de l’envie. Les autres aliments ne me font pas défaut. J’ai même été grandement surprise en voulant manger une mousse au chocolat. Oui, oui j’y ai droit, le diététicien a dit que je n’étais plus obligée de manger des laitages à 0%. Bref, la surprise fut que j’ai été écœurée et que je n’ai pas pu la terminer. J’ai l’impression d’être dégoûtée du chocolat ! Alors ça, je ne l’aurai jamais cru ! Je ne sais pas si ce sera définitif ou pas mais, je vois mes filles en avaler et je n’en ai absolument pas envie. Non, définitivement en bonne française que je suis, il n’y a que le pain qui me manque.

Vivement la mi-juin que je puisse en picorer à nouveau. Du moins j’espère que ce droit me sera accordé par le diététicien à ce moment-là ……

Oups ! Je viens de me rendre compte que le dernier article que j’avais mis en ligne n’est pas correctement passé et vous avez dû vous demandez ce que j’avais voulu mettre parce qu’effectivement c’est incompréhensible. Forcément, il manque les ¾ de l’article. Donc je vous le remets en ligne ainsi que les photos et je recommence là où l’article s’est arrêté.…

Finalement, vers 19 heures, à force de mouvements d’expulsion et de besoin de me moucher, j’ai fini par entièrement rejeter la sonde. Comme il restait moins de 12h à la supporter et que de toute façon il n’y avait que peu de rejet, l’infirmière m’a gentiment fait la grâce de ne pas me la remettre. Et là, presque comme une renaissance. Une heure avant j’étais dans un état d’énervement et d’écœurement insensés, de mauvaise humeur, incapable de prononcer le moindre mot ou de faire le moindre geste, mais en moins de 10 minutes après cette libération j’ai attrapé mon téléphone pour envoyer un message à mari et enfant. Le moins que je pouvais faire c’était de m’excuser pour l’attitude que j’avais eu dans l’après-midi, même s’ils avaient parfaitement compris ma réaction.

 Ensuite, samedi matin je devais passer une radio qu’ils appellent TOGD (Transit Oeso-gastro-duodénal). Il s’agit d’une radio au cours de laquelle on avale un liquide au moment où le radiologue prend plusieurs clichés de l’estomac. Le but est de voir si justement tout passe bien, qu’il n’y a aucune obstruction et  qu’on va ainsi, pouvoir reprendre une alimentation normale. C’est un moment fort attendu et heureusement pour moi tout allait bien, pas de problème. De ce fait, les infirmières ont pu retirer la perfusion et le soir j’ai pu recommencer à boire de l’eau.

Dimanche : un grand jour ! Je vous joins la photo du premier petit déjeuner de ma nouvelle vie :

Alors d’abord seulement le café à 8h30. La compote c’était pour la collation de 10h. Il faut ménager ce tout nouveau petit estomac. Le café, je n’ai pas pu finir la tasse, mon estomac devait sans doute se demander ce qui se passait plus haut, depuis le temps qu’il n’avait plus eu droit à quoi que ce soit !! Et enfin à 10h, moment que j’attendais avec impatience, j’ai commencé à manger ma compote. Hum ! Quel délice ! Retrouver le goût d’un aliment autre qu’un yaourt. Mais j’ai mis presque 20 minutes à la manger et encore il restait dans le pot l’équivalent de 2 cuillères à café. J’avais un peu mal au niveau du sternum chaque fois que j’avalais une demi-cuillère. Mais j’ai pensé que c’était  normal, ce que le chirurgien m’a confirmé le lundi lorsque je l’ai revu.

 12H15, hum le doux fumé de la soupe additionnée de viande mixée ; c'est incroyable comme on retrouve rapidement le goût des plaisirs simples quand on a été sevré !!!!

Alléluia ! Lundi, le jour de la sortie ! Comme c’est agréable de rentrer chez soi même si tout le personnel soignant était fort agréable et sympathique. Mais j’ai une confession à faire, j’avais hâte de retrouver Philémon (mon pèse-personne pour ceux qui n’auraient pas suivi) et de savoir combien de poids j’avais perdu. Je ne me suis pesée que le mardi histoire d’être vraiment à jeun. Eh bien je n’ai pas été déçue, Philémon m’affichait fièrement 113,2 kilos, c’est-à-dire que j’avais perdu 9, 8 kilos depuis le début du régime yaourt.

Voici mes photos et je vous laisse seul juge pour savoir si la différence est visible ou non depuis la toute première photo !